De gauche à droite : Clive Bunker, Mick Abrahams, Ian Anderson (assis), Glenn Cornick. Si le génie précoce d'Ian Anderson s'est affiné au fil du temps, c'est partiellement du au fait que le destin l'a amené a favoriser un instrument encore peu usité dans le milieu du rock : la flûte traversière. Il est initialement entré en relation avec cette organe après l'avoir entendu dans les mains du jazzman visionnaire Rashaan Roland Kirk, ainsi qu'après avoir expérimenté une indifférence progressive de la guitare, laquelle ne lui octroierait qu'un anonymat supplémentaire, dominant progressivement le milieu musical populaire de son époque. De plus, en observant un talent comme celui d'Eric Clapton, il se fit à l'idée que s'il ne pouvait égaler ce dernier, il serait préférable de se tourner vers quelque chose de plus singulier. Bercé dans le jazz, c'est bien vers le blues, dont le lien avec le style issu de la Nouvelle-Orléans est évident, et dont l...
Bienvenue dans le repère des mélomanes éduqués par l'approche plus moderne de l'art suscité par Hermès et Euterpe.